Les photographies de Florence Paradeis sont des arrêts sur image, des "sélections" dans le réel. À travers ses mises-en-scène très étudiées, l'artiste nous donne à réfléchir sur notre quotidienneté. Elle ne présente pas simplement la réalité, elle l'interprête. Elle nous place face à des scènes de la vie quotidienne desquelles se dégage cette inquiétante étrangeté imposée par la théâtralité. Comment un geste simple, répété quotidiennement, s'il est isolé et accentué, peut devenir inquiétant, absurde, voire inhumain.
Dans un premier temps, on reconnaît des gestes superficiels, d'une banalité évidente mais une observation attentive permet de découvrir un monde revisité avec ironie. La composition de ses photographies particulièrement précise, les couleurs vives à la limite de la saturation, la pose des acteurs... tout est exagérément travaillé alors que l'on est projeté dans le simple rapport intime qu'entretient l'homme avec son intérieur et les objets qui l'entoure.
Le théâtre de la vie s'impose à nous et l'instant ainsi figé s'ouvre à de multiples interprétations paradoxales.
De la même façon que les photographies, les oeuvres vidéos utilisent certaines techniques cinématographiques - le hors-champ, l'ellipse, le contre-champ - comme autant de références à un autre temps et un autre espace. Elles tentent une synthèse paradoxale entre l'image fixe et l'image mouvement pour faire advenir une troisième image où se maintiennent ces deux vitesses contradictoires.
Le collage, technique récente utilisée par l'artiste (images trouvées, découpées, assemblées puis photographiées), est un autre médium lui permettant de brouiller les pistes de la représentation, de retourner les signes comme un gant pour faire bifurquer leur sens vers de multiples possibles. Ces montages de fragments mettent en évidence la manipulation visuelle dont nous sommes victimes au quotidien...Comme s'il ne fallait jamais croire ce que l'on voit.
Pose, pause, position
Claire Le Restif : Vous m'aviez confié, il y a quelques temps déjà, être une "classique". Peut-on revenir sur cette "déclaration"? Pouvez-vous nous en dire davantage?
Florence Paradeis : Les questions de forme sont toujours aussi des questionsde fond, c'est ce que j'entends par "classique". Ma vision de l'artiste est également assez classique, enfin, disons que je le vois un peu comme un moraliste, capable de créer des images qui articulent des préoccupations formelles et politiques.
C.L.R : J'ai toujours envisagé votre travail comme fonctionnant comme un jeu d'énigmes qui se jouaient à huis-clos (le bonheur?) pendant un certain temps puis qui semble se tourner vers l'extérieur (hostile)
F.P : Jeu d'énigmes qui se joue à huis-clos, oui. Le bonheur, non. Je n'ai jamais utilisé ce mot au sujet de mon travail et si j'avais dû le faire, j'aurais utilisé des guillemêts. Je travaille effectivement sur des motifs souvent utilisés pour produire des stéréotypes du bonheur. Je les utilise même pour leur propension à convoquer chez le regardeur cette vision stéréotypée mais c'est pour mieux te manger mon enfant...Du moins est-ce le renversement, qu'à ce point précis de l'image, je peux commencer à mettre en place. Il y a effectivement un huis-clos qui se traduit la plupart du temps par une représentation dans l'espace privé en espérant ainsi signifié des espaces encore plus intérieurs...plus solitaires. L'extérieur était peu présent dans les images photographiques, mais très souvent signifié, pour ne pas dire représenté ( portes, fenêtres, images dans l'image, un lointain souvent évoqué, un hors-champ près à faire irruption, à advenir , mais d'où, si ce n'est de l'extérieur ? ). Il semble qu'aujourd'hui l'extérieur n'est pas plus présent mais effectivement davantage représenté (ce sont des images de l'extérieur que manipulent les collages ). Quant à la notion d'hostilité, j'utiliserais plutôt celle de menace dont vous serez d'accord, je pense, pour dire qu'elle est aussi très active dans le travail photographique. En tous cas, la menace est pareillement intérieure et extérieure...du moins est-ce ma conviction.
C.L.R : Vous abordez cette nouvelle phase grâce ou à cause des collages, en abandonnant vos "modèles" pour choisir ceux des autres, que vous couper/coller et qui par un tour de passe-passe deviennent vôtres. Vous ne pouvez pas tout faire poser?
F.P : Mes modèles doivent pouvoir être ceux des autres. Pour les collages, ce sont ceux des autres qui doivent pouvoir être les miens. Ce sont juste deux moyens différents d'arriver aux mêmes fins. Pour ce qui est de leur utilisation couper/ coller, rien de nouveau non plus. C'est quasiment la même manipulation qu'avec les modèles vivants sauf que ces derniers doivent subir une transformation préalable (de la troisième à la deuxième dimension ) dont les premiers n'ont pas besoin.
C.L.R : Le principe de réalité a disparu, vos réalisez désormais vos collages-commentaires/critiques, comme des informations réalisées de toute pièce. Les photos des autres. Que nous indiquez-vous? Quelle est la nature de votre commentaire?
F.P : D'accord pour "le principe de réalité qui disparaît"... quoique.On va dire le principe de réalité proche disparaît au profit d'un principe de réalité éloignée. Je crois que vous avez raison de vous interroger sur la nature des modèles parce que ce sont eux, essentiellement, qui opèrent ce glissement. ( La qualité de présence des modèles photographiques n'est pas de même nature et ne provoque pas les mêmes effets ). Ensuite, je ne dirais pas les photos des autres mais les photos des nôtres. Les images que j'utilise dans les collages, récupérées dans des magazines, sont utilisées pour les signes qu'elles sont et pour ceux qu'elles émettent. Autrement dit, elles sont souvent stéréotypées et les recadrages qu'elles subissent doivent accentuer cet aspect. A dire vrai, vu l'incroyable persistance optique ( et donc mentale ) qu'exercent sur nous ces images, d'une certaine façon, je les trouve tout à fait réelles... J'indique aussi une mise à distance de la photographie d'auteur à laquelle par ailleurs, mes photographies participent pleinement. Mon commentaire est bien sûr critique et englobe forcément ma propre pratique. Je dirais qu'en général, j'éprouve un vague dégoût pour le trop plein de documents visuels qui occupe l'espace public au détriment de ce que j'appelle des images. Tous ces cretins de publicitaires qui m'obligent à assister impuissante à leur main basse sur notre représentation collective...Il y a de quoi râler ! Donc je réfléchis beaucoup à tout ça et à la façon dont ça affecte notre regard et notre intelligence.
C.L.R: Vous n'avez jamais utilisé, à ma connaissance, l'instantané, donc le spontané. Tout pose, y compris, voir encore plus, avec les collages?
F.P : J'ai utilisé l'instantané deux fois. Une fois pour une série d'images faites au volant d'une voiture. Le "protocole" etait de faire une photo le plus près possible du moment où l'oeil perçoit pour la première fois l'objet qui l'arrête. Un truc de cow-boy...vous voyez le genre. Une deuxième fois, pour une prise de vue à la chambre, faite d'une voiture en marche et ayant pour sujet un personnage immobile sur le bord de la route. Mais bon, c'était encore une autre façon de mettre en scène l'instantané, sans en être. Je pourrais d'ailleurs tout aussi bien dire que je fais de la photo sans en faire parce que tout de même, l'essentiel du travail, qui du coup n'en est pas un, se fait sans appareil photo, dans le déroulement de la vie, la vraie, au moment même où mon oeil perçoit un objet qui l'arrête et donc l'interroge. C'est le point de départ de ma réflexion, finalement un instant, lui aussi un vrai. Après, dans ces instants qui font questions, la mémoire fait son tri, je fais le mien, je m'amuse à tout mélanger, à tout mettre en couches successives en densifiant les questions pour éloigner les réponses... Au bout d'un certain temps, variable, une image "synthèse" apparaît et le temps de la pause peut être pris. Vous l'avez dit vous-même avec ce titre "pose, pause, position", c'est une façon de s'arrêter et de tout arrêter autour de soi pour réfléchir (à) ce que l'on perçoit, comment on le perçoit et bien entendu d'où on le perçoit. C'est comme une tentative de démontage de l'acte de regarder (c'est d'ailleurs souvent ce que font les personnages à l'image) et c'est aussi cette notion de montage/démontage qui est rejouée, autrement, dans les collages.
C.L.R : Pour laisser "venir" les images, vous faites un temps de pause. Elles semblent arriver lorsque vous même êtes immobile. Une sorte d'épiphanie?
F.P : Oui, il y a de cela, mais en dernière instance...ce serait plutôt comme une goutte qui fait déborder le vase, un lien manquant qui en advenant précipite le sens et fait exister l'image.
C.L.R : Vous avez toujours attacher une attention particulière au support de l'image. Vos "collages" viennent de trouver un autre type de support, l'affiche grand format, prenant place sur le mur, collée du haut en bas sur la cimaise. S'agit-il de photographies "installées" selon un nouveau principe d'exposition? En quoi cette nouvelle "manière" les rends plus opérantes?
F.P : Non, les collages ne sont pas des photographies "installées" différemment. Ils viennent de la photographie, c'est certain, mais ils travaillent l'image autrement, peut-être même en opposition aux représentations photographiques. Disons qu'ils ne tentent plus de sédimenter des fragments les uns aux autres. Ils ne prétendent à aucune profondeur. Il n'y est plus question de souvenirs ou de sensations...et du coup, de moins en moins d'un sujet. Quand je fais une photo, je suis dans l'image - surtout en utilisant la chambre -, quand je fais un collage, je suis hors de l'image, à côté...alors forcément, ça ne crée pas le même objet et ça ne vise pas la même chose.
C.L.R : Vous semblez résoudre un exercice qui vous était jusqu'à présent intime de découpage/collage et vous LE rendez public dans l'exposition.
F.P :Euh...je n'ai pas l'impression que se soit un exercice spécialement intime... mais c'est vrai que cette activité est très ancienne, enfantine. Ce que j'aimais, c'était dessiner en découpant. Aujourd'hui, le plaisir est dans la découpe... enfin c'est ce geste là je crois qui m'a fait "redécouvrir" le collage. En tous cas, vous avez raison de parler d'un exercice à résoudre parce que leur trouver une forme plus aboutie pour les rendre public dans l'exposition m'a vraiment posé un problème. Il n'y avait qu'une évidence : ce que je cherchais était très éloigné de la forme initiale. La solution, pour certains collages, était de maintenir l'ambiguïté avec la photographie et pour d'autres, ça ne résolvait rien...au contraire. Ils ne pouvaient que sortir du cadre et se répandre sur le mur...peut-être en écho à la surabondance des signes dont ils sont issus.
C.L.R : Vos modèles, puisqu'il s'agit de cela, prennent la pose. Votre pose?
F.P : Ce ne sont plus des modèles à proprement parlé. Il n'y a plus de lien réel entre les personnes et les personnages représentés. Il y a des acteurs qui effectivement prennent la pose, ma pose. C'est à dire qu'il se placent pour reproduire à l'identique l'image que j'ai en tête.
C.L.R : Vos images, je pense à deux en particulier "Balle" et "Roll on" semblent choquer le bord du cadre et s'y arrêter en un temps de pause irréversible?
F.P : J'aime les cadrages cruels, les bords tranchants ...tout ce qui rapproche l'image d'un bloc de réalité brute découpée. Je veux rendre l'image aussi agressive que le réel...il n'y a pas de raison !
C.L.R : La grande différence entre vos photos et vos vidéos, je pense à "Batman", "Danger" et "Couple", n'est ni le cadrage, ni le sujet, mais le son.
F.P : Ce n'est pas la grande différence, s'en est une. C'est un son très prégnant et très répétitif qui littéralement rythme l'image, lui donne son temps.
C.L.R : Néanmoins, à mon sens "Balle", "Roll on" et "Point d'attaque", bien qu'il s'agisse de photographies, sont pour moi des images sonores!
F.P : L'impression sonore que vous avez par contre devant ces trois images muettes, je pense qu'elle existe mais paradoxalement, dans le silence des objets au premier plan de l'image, des objets qui sont pourtant sonores dans leur fonction.
C.L.R : Votre lien à la peinture? Je dirais Vermeer et Velasquez. Qu'en pensez-vous?
F.P : Je suis d'accord. Vermer c'est, j'ai envie de dire , "temporellement" évident, photographiquement. Vélasquez, je n'y ai jamais pensé mais pourquoi, pas. Il y a un autre peintre classique qui m'a beaucoup impressionné c'est Lorenzo Lotto et un moderne, Gauguin.
C.L.R : "Living together" était une exposition sur le trait. Quelle est votre analyse rétrospective de ce moment collectif?
F.P : J'ai pensé que nous étions comme dans une bande dessinée genre "Yellow Submarine" et que cet aspect dessiné existait dans mon travail mais se révélait encore plus dans cette exposition.
C.L.R :Pour finir, qui sont les artistes, philosophes, cinéastes, poètes, écrivains avec lesquels vous cohabitez intellectuellement? Quels sont ceux qui ont vos faveurs?
F.P : Ed Rusha. Même s'il accomplissait quelque chose de raté, je le trouverais toujours interessant. Duchamp m'a beaucoup aidé à réfléchir. Le cinéma américain de Buster Keaton à Brian de Palma, la littérature américaine de Kerouac à De Lillo. Des philosophes...je dirais Sartre et Deleuze. Je n'aime vraiment pas répondre à ce genre de question...
Entretien réalisé par email en novembre et décembre 2002
Expositions personnelles
2016
Lame de fond, Circonstance Galerie, Nice, FR
2014
Temps sensibles, In Situ - fabienne leclerc, Paris, FR
2012
Premiers Amours 1988-1989, La Conserverie, Metz, FR
2010
Till the end, In Situ - fabienne leclerc, Paris, FR
Drink in park, CRAC de Sète, FR ( dialogue avec Sylvain Rousseau )
2005
Florence Paradeis, Ecole des Beaux-Arts de Tours, Tours, FR
2004
Chronique, In Situ - fabienne leclerc, Paris, FR
2003
Exposition# 9, Villa Saint-Clair, Ecole des Beaux Arts de Sète, Sète, FR
2002
Espace Jules Verne, Centre d'art contemporain, Bretigny sur Orge, FR
2000
Direct Producteur, Commande photographique, Fos sur Mer, FR
Imago, Rencontres de photographie et de vidéo, Salamanque, Espagne Centro Galego de Arte Contemporànea, St-Jacques-de-Compostelle, ES
1999
Galerie Raffaella Cortese, Milan, IT
1998
Le Creux de l'Enfer, Thiers, FR
Le Parvis, Ibos, Tarbes, FR
Solo # 4 , Kunstmuseum, Bonn, DE
1997
La Porte, De Vleeshal, Middelburg, États-Unis Institut Français, Prague, CZ
1996
Mirades i Vi(ver)sions (avec C. Navarrette), Fundacio La Caixa , Barcelone, ES
The Showroom, Londres, UK
Aldebaran, Espace d'Art Contemporain, Baillargues / FRAC Languedoc-Roussilon, FR
Fri-Art, Centre d'Art Contemporain, Fribourg, CH
1995
Galerie des Archives, Paris, FR
CRG Art Incorporated, New-York, États-Unis Dispositif photo / vidéo, Printemps de Cahors, FR
1993
FRAC Limousin, Chapelle Saint-Libéral, Brive, FR
1992
Galerie Fac-Simile, Milan, IT
Expositions collectives
2022
Métamorphose, la photographie en France 1968-1989, Pavillon Populaire, Montpellier, FR
Sors de ta réserve, FRAC Ile-de-France, Romainville, FR
L?ami·e modèle, MUCEM, Marseille, FR
2021
Flux, une société en mouvement, CERP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France, FR
2020
Et maintenant, le dessin..., In Situ - Fabienne Leclerc, Romainville, FR
2019
Un monde, un seul, pour demeure, Château de Biron, Nouvelle Aquitaine, FR
2018
La tempête ? Acte II, CRAC de Sète, FR
La tempête, CRAC de Sète, FR
Voyage au long cour, FRAC Normandie Caen, Caen, FR
2017
Hôtel du pavot, Hôtel du Pavot 2, le château de Rentilly, FR
En marge, In Situ - fabienne leclerc, Paris, FR
2016
Les années 1980 L'insoutenable légèreté, Pompidou, Paris
Unfinished ? Cash Machine et Nom d?un petit bonhomme, FRAC Île-de-France, FR
2015
Qu'est-ce que la photographie?, Galerie de photographies du Centre Pompidou, FR
After dark, oeuvres de la collection Frac Ile-de-France, commissariat Xavier Franceschi, MAMCO, Genève, CH
2014
Au-delà des apparences, FRAC Corse, FR
L'écho / ce qui sépare, commissaire Bruno Peinado, Frac Pays de la Loire, Carquefou, FR
Corpse & Body, ECV Atlantique, Frac Pays de la Loire, Nantes, FR
2013
Gares & Connexions, Frac Basse- Normandie, FR
Des images comme des oiseaux, Commissariat Patrick Tosani, La Friche Belle de Mai, Marseille, FR
Nessun oggetto è innocente, Les Pléiades FRAC Corse, Corte, FR
Les centres d'art font leur cinéma, Nuit Blanche 2013, Paris, FR
2012
La Part des Anges, Musée d'art et d'histoire de la ville de Chinon, Chinon, FR
Une chaînette relie toutes les pendeloques et forme le corps principal de l'objet, Mains d'oeuvres, Saint-Ouen, FR
Odette Spirite, Virginie Barré invite Claire Guézenguar et Florence Paradeis, Centre d'art contemporain d'Istres, Istres, FR
2011
Le bel été, FRAC Corse, Corte, FR
Le bel été, Espace Saint-Jacques, Bonifacio, FR
Prospective XXIe siècle, FRAC Île-de-France Le Plateau, Paris, FR
Femme objet / Femme sujet, Abbaye Saint-André-Centre d'art contemporain, Meymac, FR
2010
Le Carillon de Big Ben, Centre d'art contemporain d'Ivry, le Crédac, Ivry-sur-Seine, FR
2009
Elles@centrepompidou.fr, nouvel accrochage de la collection permanente, centre Georges Pompidou, Paris, FR
30 ans du Meymac, 30 ans - Pas nécessaire et pourtant indispensable, Abbaye Saint-André Centre d'art contemporain, Meymac, FR
2007
XS, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, FR
XS, Galerie Espace Mica, Rennes, FR
Photofora 2007, Par delà nos regards..., Biennale of photography, Beaugency, FR
Intrusion au Petit Palais (collections du FMAC et du Petit Palais), Musée du Petit Palais, Paris, FR
Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent, Domaine départemental de la Garenne Lemot / FRAC des Pays de la Loire, FR
2006
Les peintres de la vie moderne, donation de la Caisse des dépôts au Musée d'Art Moderne, Musée d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris, FR
Storie Urbane, Palazzo Pratonieri, dans le cadre de la semaine européenne de la photographie, Reggio Emilia, IT
Midnight Walkers, Kunsthaus Baselland, Bâle, CH
Midnight Walkers, Le Crédac, Ivry-sur-Seine, FR
2004
Vidéos séquence 1, La Maison des Arts de Malakoff, Malakoff, FR
Douce France, Visions de la France à travers la collection de la caisse des dépôts et consignations, Centre culturel de Lisbonne Culturgest, PT
Regarde, il neige (schizogéographie de la vie quotidienne), Centre d'art de Vassivière, FR
Un Air de Famille, centre de la photographie de Lectoure, FR
Pour les Oiseaux, une exposition en hommage à Jean-François Taddei, Frac des Pays de la Loire, Carquefou, FR
POP CULTURE, Tadu Contemporary Art Gallery, Bangkok, TH
El arte como va, el arte como viene, Circulo de Bellas Artes, Madrid, ES
Selection d'oeuvres du FRAC Limousin et du musée d'art contemporain, Les Abattoirs, centre d'art moderne et contemporain, Toulouse, FR
2002
Voilà la France, CESAC, Caraglio, IT
Disturb, 1 st public School of Hydra, GR
récits, Abbaye Saint-Andre / CACMeymac, FR
Living together, Maison populaire, Montreuil, FR
2001
Scène de la vie conjugale, Villa Arson, Nice, FR
9° Biennale de l'Image en Mouvement, programme hors compétition, Saint-Gervais Genève, CH
Unheard of, Cuchifritos art gallery / Project space. New-York, US
The privileged eye, The apartment , Athènes, GR
F.Paradeis / P.Pouvreau, Ecole supérieure des Beaux-Arts de Toulouse, FR
J-L Moulène, F.Paradeis, Beat Streuli, W.Tillmans, Ecole supérieure des Beaux-Arts de Cornouaille, Quimper, FR
Les intérieurs du monde, commande photographique, Zaanstad, NL
AZERTY, un abécédaire autour des collections du FRAC Limousin, Centre Pompidou, Paris, FR
2000
Ici a commencé l'épanchement du songe, Centre d'Art Passerelle, Brest, FR
Je ne suis pas une Pénélope, Espace Culturel François Mitterand, Beauvais, FR
Galerie Casey Kaplan, New-York, US
Présumés innocents, CAPC Bordeaux, FR
Guillaume Janot - Florence Paradeis, Galerie Ipso Facto, Nantes, FR
19991996
Los Limites de la Fotografia, Museo Nacional de Bellas Artes, Santiago de Chile et Fondacio Banco Patricios, Buenos Aires, AR
Campo, Kunstmuseum de Malmo, SE
Prix Whanki, Musée Whanki, KR
Du jour au lendemain, Ecole des Beaux-Arts de Quimper, FR
European Photography Award, Bad Hamburg, DE
Photos leurres, Galerie du Jour, Agnès B., Paris, FR
Narrative Art 1970-1990, Palazzo Rasponi Murat, Ravenne, IT
1993
Time to Time, Castello di Rivara, Turin, IT
1992
New Trends in French Photography, Institut Français, Londres, UK
Photographie d'une collection, Caisse des Dépôts et Consignations, Paris, FR
1991
Similtudes et Différences, Musée d'Art Moderne de Saarbrueck, DE
Tendances Actuelles de la Photographie en France, Centre d'Arts Plastiques de Royan, FR
1989
Mairie de Barcelone, Espagne Galerie Arena, Arles, FR
Caves Sainte-Croix, Metz, France CNP/Palais de Tokyo, Paris, FR
2008
Bourse CNAP pour la recherche à l'étranger, Berlin, DE
1999
Prix Villa Médicis Hors les Murs, AFAA, Ministère des Affaires Etrangères, New-York, US
1994
Prix Villa Médicis Hors les Murs, Ministère des Affaires Etrangères, US (itinérant)
1992
Prix Frontiera 92, Arte Giovane in Europa : Foire d'Art Contemporain de Bolzano, IT
1990
Bourse de Recherche en France, Fonds d'Incitation à la Création, FR
1989
Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique (Metz), FR
Premier Prix "Moins Trente" : 4ème Biennale de la Jeune Photographie en France, Centre National des Arts Plastiques, FR
1988
Bourse OFAJ et ENP d'Arles : La Vie Moderne, FR
1989
Contrat avec la Mission Photographique de la DATAR et Metz pour la photographie, FR
Bibliopgraphie
Catalogues
1989
Presse
1993
M.Senaldi. Anno XXVI. Flash Art N°172. Feb 1993.
Ph.G. «Florence Paradeis: Frac Limousin». Libération 27 sep 1993.
D.Arnaudet. «Florence Paradeis au Frac Limousin». Artpress N°186. dec 1993.
Fonds National d'art Contemporain, Paris, FR
Caisse des Dépôts et Consignations, Paris,FR
Centre George Pompidou, Paris, FR
FRAC Corse, FR
FRAC Ile-de-France, Paris, FR
FRAC Limousin, Limoges, FR
FRAC Pays de la Loire, Nantes, FR
FRAC Languedoc- Roussillon, Montpellier, FR
FRAC Normandie Caen, Caen FR
Los Angeles Contemporary Museum of Art, US
Fonds Municipal d'Art Contemporain, Paris, FR