Marcel Van Eeden
The Hotel
Van-Eeden_The-hotel.jpg

The Hotel

marcel_van_eeden_in_situ_fabienne_leclerc_3689.jpg

Marcel Van Eeden
Untitled #1, 2012
Crayon noir sur papier
19 x 28 cm
Pièce unique

marcel_van_eeden_in_situ_fabienne_leclerc_3693.jpg

Marcel Van Eeden
Untitled #5, 2012
Crayon et aquarelle sur papier
28 x 19 cm ( 34,5 x 25,5 x 3 cm encadré )
Pièce unique
Courtesy Marcel van Eeden & Galerie In Situ-fabienne leclerc, Grand Paris

marcel_van_eeden_in_situ_fabienne_leclerc_3697.jpg

Marcel Van Eeden
Untitled #9, 2012
Crayon et aquarelle sur papier
19 x 28 cm ( 26 x 35 x 3 cm encadré )
Pièce unique

marcel_van_eeden_in_situ_fabienne_leclerc_3699.jpg

Marcel Van Eeden
Untitled #11, 2012
Gouache sur papier
29 x 38 cm
Pièce unique

marcel_van_eeden_in_situ_fabienne_leclerc_3708.jpg

Marcel Van Eeden
Untitled #20, 2012
Crayon noir et aquarelle sur papier
56 x 76 cm
Pièce unique

1/6

The Hotel est la première exposition personnelle de Marcel van Eeden à la galerie In Situ.

 

Autour de l’installation The Lobby, l’artiste nous emmène sur les pas d’Oswald Sollman, protagoniste central d’une histoire tissée d’images, de photographies, de personnages historiques et/ou fantasmés, tous puisés dans un vaste répertoire iconographique précédant l’année 1965.

Métamorphosé en lobby d’hôtel, l’espace d’exposition fera écho aux dessins minutieux qui content retracent les instants précédant un événement dramatique. Premier volet d’une histoire en pleine gestation, The Lobby sera suivi d’autres épisodes que Marcel van Eeden présentera en 2013 en divers lieux et institutions à travers le monde.

 

Depuis 1993 Marcel van Eeden s’attache – à la manière d’un reporter ou d’un archéologue - à construire une iconographie singulière en sélectionnant soigneusement ses sources à partir de vieux journaux, magasines, livres d’histoire, manuels scolaires, fonds photographiques , cartes postales. Dépôt d’histoires chaotiques, arrachées à leur premier contexte et ressuscitées par le recyclage compulsif de l’artiste, cet univers visuel semble affecté par une forme radicale d’iconophilie, un besoin irrépressible de consumer ces images qui paradoxalement, une fois assouvi, les sauverait de l’Oubli.

L’artiste ne se contente pas simplement de reproduire des illustrations fortes ou de vieilles images. Il essaie de dessiner toute image photographique précédant sa naissance, tout ce qui est arrivé dans une zone nébuleuse qui s’étend du début du 20e siècle à l’année 1965, celle de sa naissance. Tous ces gens marchant dans les rues ou assis dans des cafés et des restaurants, ces voitures, tramways et bus, ces explosions… tous ces signes de vie qui animent les dessins de Marcel van Eeden appartiennent tous au passé ; ils sont tous perdus dans le brouillard d’une préhistoire très privée.

 

Il y a quelque chose de monastique, de religieux même, dans l’obstination méticuleuse de Marcel van Eeden ; sa pratique s’apparente à l’exercice votif, et existe au sein d’une lignée de rigueur dans l’Art conceptuel – viennent à l’esprit les projets de Roman Opalka, ou encore Atlas de Gerhard Richter.

 

Né en 1965 à La Hague, il vit et travaille entre La Hague, Zurich et Berlin. Lauréat du prix Guerlain en 2011, ses œuvres ont été entre autres présentées au MOMA New York en 2011 et au ZKM de Karlsruhe en 2012.