Il s’empare de lustres à pampilles ou pendeloques,
pour les soumettre à une force centrifuge créant des moments sonores et visuels
particuliers.
Une fois mis en révolution, la coïncidence de la symétrie des branches, de la répétition
et de la répartition des pampilles, transforment l’objet. Le lustre est une
forme en devenir : c’est un objet baroque, complexe et figé que la mise en rotation
synthétise, épure, cryptant sa lecture initiale.
L’objet en rotation est emprisonné dans une sphère de jeu transparente en pvc. Le
lustre et son système de morotisation sont maintenus par de l’air sous pression
constante. Le lustre flotte à l’intérieur de la sphère et les pampilles éjectées par
le mouvement centrifuge s’y répercutent. La persistance rétinienne induite par les
lumières en rotation fonctionne à la manière d’un gyrophare.
L’artiste s’amuse de cette formulation monstrueuse mariant luminaires anciens, gonflables
de jeu et mécaniques industrielles.