Mark
Dion
Paris Streetscape, 2017
Paris Streetscape, 2017

Mark Dion
Paris Streetscape, 2017
Fer, bois, animaux empaillés et divers matériaux
190 x 150 x 250 cm
Pièce unique
Exhibition view / Private Collection

Mark Dion
Paris Streetscape, 2017
Exhibition view "Dioramas", palais de Tokyo, Paris

Mark Dion
Paris Streetscape, 2017
Exhibition view "Dioramas", palais de Tokyo, Paris

Mark Dion
Paris Streetscape, 2017
Exhibition view "Dioramas", palais de Tokyo, Paris

Mark Dion
Paris Streetscape, 2017
Exhibition view "Dioramas", palais de Tokyo, Paris

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« Je m'intéresse beaucoup aux animaux et à leurs mode de vie, ainsi qu'à l'écologie, mais mon travail ne concerne pas la nature : il s'agit d'idées sur la nature. L'essentiel de ma préoccupation est de comprendre comment nous sommes parvenus à notre appréhension actuelle du monde naturel et quelle relation nous avons avec lui. »
Conçu à l'occasion de l'exposition, le diorama Paris Streetscape reproduit un paysage urbain parisien à l'aube, au moment où les animaux règnent en maître sur les trottoirs et les poubelles. Submergé par les déchets, le diorama rompt avec la vision idyllique des mises en scènes traditionnelles d'animaux dans leurs écosystèmes naturels. L'artiste a uniquement sélectionné des espèces animales « citadines » - pigeons, corbeaux, chats qui depuis plusieurs décennies ont adaptées leur organisme à la pollution des villes. Le décor est entièrement réalisé à partir de déchets, affiches et graffitis qui représentent des animaux, donnant ainsi l'impression d'une ville sous leur emprise.

 Le diorama est inséré dans une caisse de transport, surmontée de roues qui permettent de le transporter tel quel. Cette oeuvre appartient à la série des « mobile dioramas » que Mark Dion élabore depuis plusieurs années : « Mes dioramas mobiles sont des sortes de caravanes qui représentent la nature à l'état sauvage, telle qu'elle existe en Europe, et que l'on peut déplacer d'un endroit à un autre. On peut transporter ce diorama dans différentes villes, voire dans une cité de logements sociaux où celui-ci aura pour fonction de faire comprendre l'essence de la nature sauvage. Au lieu d'extirper la nature hors de son contexte et de la transférer dans un musée d'histoire naturelle, nous allons dans le sens inverse et ramenons la nature dans la sphère sociale. »