"Prises d’air" :
L'espace photographique est partitionné de façon très précise entre l'objet coupé, le sol, le fond, l'arrière-plan et surtout, en révélant un manque et une absence : est-ce une absence d'une partie de l'objet dans le réel ou d'une partie de l'image, ou bien les deux à la fois ?
L'opération de coupe sur l'objet n'a pour moi qu'une valeur métaphorique et poétique : Celle de permettre cette observation de l'effet de coupe inhérent à toute photographie, à sa bi-dimensionnalité, à sa « mise en surface », à son dispositif de cadrage, de montage.
Patrick Tosani